Plus de 50% des risques de pollution dus aux produits chimiques ou à des matières pouvant altérer un miel bio est amené directement par l’apiculteur par des traitements non biologiques contre le varroa, parasite principal des abeilles, ou par le nourrissement après les récoltes pour compenser la prise du miel.
Pour la seconde partie, celle amenée par les abeilles, l’eau est une des principales causes. Les abeilles la prélèvent sur les plantes à proximité (100 m), c’est pour cela que les emplacements bios sont sur des exploitations biologiques ou sur des emplacements non traités, comme la forêt.
Pour le nectar, la plupart des plantes qui représentent le volume dans les miels sont issues d’arbres (tilleuls, érables, frênes, aubépines, etc.) ou de cultures non traitées (pissenlits). Le colza est une plante traitée et représente une part importante dans les miels de printemps ou fleurs, mais moins que le 50%, ce qui fait que le miel est plus bio que non bio.
Pour les pollens et la propolis, les abeilles vont les prélever sur des plantes plutôt non traitées, car les produits des traitements ont des répulsifs qui éloignent les abeilles.